Le Domaine de la Garenne Lemot, site patrimonial
Le Domaine de la Garenne Lemot, classé monument historique, a été imaginé et créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du 19eme siècle. Cet artiste, passionné d'Italie et séduit par les bords de Sèvre, a choisi de créer un paysage idéal où se mêlent nature et art à travers l'architecture, les statues, la poésie... Des expositions temporaires d'art contemporain séjournent régulièrement à la Villa ou dans le parc. Des spectacles le plus souvent gratuits, ainsi que des ateliers et des visites animent les lieux en période estivale.
Vous pourrez vous promener sur un domaine protégé et visiter :
- La Villa Lemot, lieu d'expositions temporaires et de visites. C'est une villa de style néo-classique qui surplombe le paysage de la commune voisine de Clisson et offre un très beau panorama sur le Château de Clisson et ses alentours.
- La Maison du Jardinier, d'inspiration architecturale antique.
- Un parc verdoyant de 13 hectares avec la grotte d’Héloîse, les rochers Rousseau et Delille. Dans ses contrebas, il borde la Sèvre et permet de rejoindre Clisson par la rue Saint Antoine.
Le domaine de la Garenne Lemot est un site patrimonial du Département de Loire-Atlantique, ouvert tous les jours d'avril à septembre de 9h à 20h et d'octobre à Mars de 9h30 à 18h30.
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La Garenne de la Moine, espace naturel sensible
De la même façon que la Garenne Lemot, le Département de Loire-Atlantique est propriétaire de la Garenne de la Moine, un espace naturel de 7 ha, auparavant réserve de chasse. Composée de trois ensembles naturels, les milieux humides et aquatiques, le milieu forestier et la prairie, cet espace est situé sur les coteaux de la Moine, avant sa confluence avec la Sèvre nantaise.
Le site, d'un intérêt écologique, abrite de nombreuses espèces végétales et animales, dont 6 sont protégées au niveau du département et de la région. Cet écrin de verdure protégé est aussi utiliser pour sensibiliser les visiteurs à la préservation de l'environnement.
Le site est ouvert au public en libre accès, de 9h à 20h, tous les jours
Les Moulins de Gétigné
Sur les bords de la Sèvre nantaise, de nombreux moulins sont le témoignage d’un passé industriel riche. Plus de 140 moulins ont exploité la force hydraulique de la Sèvre nantaise dans le Vignoble nantais, depuis le XIIIème siècle. Le Moulin-Neuf, Terbin et Grand Gaumier font partie du patrimoine gétignois.
Le Moulin-Neuf, plus de 300 ans d’histoire
Le Moulin-Neuf est situé dans un ancien village de Tisserands avec son moulin à foulon. Il a reçu ce nom au XVIIe siècle.
Avec l'industrialisation, le site a perdu de son importance économique et il fut abandonné durant la première moitié du XXe siècle, avant de devenir, depuis les années 1960, un lieu de vacances.
Aujourd’hui, c’est un site naturel où l’on aime venir flâner et traverser la chaussée en sautant de rocher en rocher.
Terbin
Site connu dès 1500, le site de Terbin a produit essentiellement de la farine jusqu'au milieu du XXe siècle. Cependant, au cours du XVIIIe siècle, un moulin à foulon y fonctionnait à eau perdue. Au début du XXe siècle, le site a été transformé en minoterie à cylindres pouvant écraser 75 quintaux par jour.
Aujourd’hui, Le site accueille le club de canoë-kayak où des balades sont proposées pour découvrir les moulins de la commune au fil de l’eau.
Grand Gaumier
Le moulin de Grand Gaumier datant du XVIe siècle a été constamment farinier jusqu’au XIXe siècle. Doté d’une seule voie d’eau, il faisait tourner deux roues hydrauliques et deux paires de meules. En 1851, le moulin est détruit pour ériger une filature de coton. Il est remplacée par une manufacture de laines effilochées puis en 1966 par une tannerie, la Société des tanneries et corroiries de la Sèvre. Depuis 1985, le site n’accueille plus d’activités.
L'Arsenal
Proche du village de Fouques, se situe deux moulins à Foulon, dont un se situe sur la rive appartenant à la commune de Gétigné. D'abord pour les tisserands, il sert ensuite pour la métallurgie. Puis finalement il est revendu pour utiliser les foulons et y faire une filature de laine. Le site ferme en 1953 et est réhabilité en lieu d'habitation.
A proximité se trouve le pont de l'Arsenal, reliant le petit hameau de Fouques à Cugand à celui de l'Arsenal à Gétigné.
Persimon
Nombreux moulins, alimentés par la force hydraulique de la Sèvre, servait à produire de la farine. Pas en reste, le moulin du Persimon, situé de part et d'autre de la chaussée servait aussi dans ce but. Ce site bipolaire, c'est-à-dire qu'il est situé sur chacune des rives de la Sèvre. Il devient ensuite un moulin à papier puis fabrique à tricot. Aujourd'hui, l'usine est sans usage.
L'église Sainte-Radegonde
Oeuvre de l'architecte Emile Perrin, l'église existe dès le Moyen Age près de l'abbaye Sainte Radegonde. L'abbaye est transférée au XIème siècle à Saint-Jouin-de-Marnes, près de Thouars (diocèse de Poitiers). L'église est reconstruite au XVIème siècle, puis brûlée en 1794 pendant les guerres de Vendée. Restaurée en 1836, l'église est reconstruite entre 1867 et 1870. De style gothique, notre église à la particularité et l’originalité d’avoir son clocher carré et trapu. On aime raconter aux visiteurs que le clocher est monté sur roulettes et rentre sous l’église quand il pleut !
La Chapelle Notre-Dame de Toutes-Joies
Une première légende raconte qu'en 1336, Olivier IV de Clisson de retour de batailles, apprend à cet endroit, la naissance de son fils, Olivier V, le futur Connétable. Il se serait alors écrié : "Joie dans le château, joie dans la ville, joie au dehors, toutes joies réunies ! ".
A l'endroit même, il aurait fait édifier une chapelle dédiée à Notre-Dame de Toutes-Joies.
Une autre légende raconte, qu'après les guerres de Vendée, la paix revenue, une femme pieuse, Jeanne Favereau, décida de reconstruire la chapelle. Elle alla alors mendier jusqu'à Nantes, à l'aide de la "Bougant" une autre femme pour trouver des fonds pour la reconstruire. A force de ténacité, elles réussirent à construire une chapelle composée d'une large nef flanquée de deux petits bras de croix. Au-dessus du grand portail, à l'intérieur, une statue de la vierge est placée dans la niche. Selon la légende, qu'on la plaçât en tout autre lieu, à l'intérieur ou à l'extérieur de la chapelle, elle revenait toujours se placer au- dessus du grand portail.
La Chapelle Sainte-Anne
En 1906, Jean Litou, propriétaire de l'ensemble des édifices qui forment le village de l'Annerie, entreprend la construction de la Chapelle en lançant une souscription. C'est en 1908, aux rogations, que l'on y célébra la messe pour la première fois. La Chapelle sera ensuite achetée par la commune aux héritiers de Jean Litou pour la sauvegarde du patrimoine.
L'autel est surmonté d'une statue de Ste Anne et d'un vitrail du Sacré Coeur, à qui elle aurait été dédiée l'origine. Au fond de l'église, un vitrail célèbre l'Annonciation.
La Chapelle Notre-Dame de Recouvrance
La légende
Une première légende raconte que des bergers, désespérés de ne plus pouvoir abreuver leurs troupeaux sur le plateau de Recouvrance, se sont mis à creuser. A force d'efforts, ils découvrirent de l'eau claire. Les bergers sculptèrent alors une niche dans le tronc d'un vieux chêne et y placèrent une statue de la vierge, en remerciements. Par la suite, une chapelle y fut construite.
Une autre version
Une autre légende raconte qu'un seigneur de la Roche Sébien avait un vieux serviteur très pieux, à qui il reprochait de perdre beaucoup trop de temps à cause de sa pratique de piété. A la mort de ce serviteur, le seigneur ordonna son inhumation loin de sa vue. Quelques temps plus tard, le seigneur de la Roche Sébien devint aveugle. La fille de ce dernier, qui avait un grand respect pour le défunt serviteur, alla visiter sa tombe. Elle y trouva une belle fleur épanouie et humide de rosée. L'idée lui vint de recueillir un peu de cette rosée et d'en frotter les yeux de son père, ce qui lui rendit la vue. Le seigneur changea alors de sentiment envers le domestique et fit construire sur sa tombe une chapelle dédiée à Notre Dame de Recouvrance.
Quelques dates clés
La première chapelle daterait du XVème siècle. Épargné par la révolution et les colonnes infernales, l'édifice est cependant en très mauvais état au début du 20ème siècle. La chapelle est alors reconstruite en 1913, conservant de la construction antérieure, la porte, les fenêtres principales, les portes latérales et la cloche. Les vitraux datent de 1925 et 1948.
Le site minier de l'Escarpière
En 40 ans d’exploitation entre 1952 et 1992, la mine de l'Escarpière a extrait jusqu'à 4 109 tonnes de minerai d’uranium. A l'époque, c’est l'un des sites les plus importants de la Division Minière de Vendée.
L’arrivée des mineurs marque le développement économique de la région et notamment de notre commune voisine de Saint-Crespin-sur-Moine. Plus de 600 employés y travaillaient !
De ses 3,5 km, le long de la Moine, il ne reste désormais qu'une colline verte qui fait face à la Maison du mineur et des énergies. Ailleurs la nature a depuis repris ses droits.
Qu’est devenue la mine aujourd’hui ?
Géré par Aréva devenu Orano, l’ancien site minier est devenu depuis 2014, un parc photovoltaïque d'environ 30 000 panneaux solaires. La production d’environ 3 800 000 kWh/an, correspond aux besoins de près de 1 700 habitants (chauffage, eau chaude, cuisson et éclairage).